doudou a écrit :Personne ne ta dit que ton esprit étais faible et ta vu défaillante. Or dans ton post tu le sous entend. En te faisant passer pour un célèbre héros de dessins animées ayant une coquille d'oeuf sur la tête tu décrédibilise (a mes yeux en tous cas) ton discours et ta démonstration.
Alors évite de penser que tous le monde t'en veux et que nous sommes tous (sauf toi bien évidement) victimes d'une manipulation génético-aérienne (sisi ça existe :7: :7:).
Je pense qu'après cela nous pourrons discuter en toute tranquilité
ah chouette l'exemple type d'un déboulonneur !
COMMENT DÉBOULONNER N’IMPORTE QUOI
1ère Partie : La Déboulonnerie en général
* Avant de commencer à déboulonner, préparez votre matériel. Élément indispensable : un fauteuil.
* Adoptez la bonne expression. Cultivez un air condescendant qui suggère que vos avis personnels bénéficient du support indéfectible de Dieu en personne. Utilisez des termes vagues, subjectifs, réducteurs, tels que “ridicule” ou “insignifiant” afin de laisser entendre que vous manifestez la toute-puissance de l’autorité scientifique.
* Dépeignez la science non pas comme un processus ouvert de découverte mais comme une guerre sainte contre les hordes indisciplinées des infidèles idolâtres des charlatans. Puisque dans la guerre la fin justifie les moyens, vous pouvez fausser, étirer ou violer la méthode scientifique, ou même l’ignorer totalement, au nom de la défense de la méthode scientifique.
* Maintenez votre argumentaire aussi abstrait et théorique que possible. Ceci “enverra le message” qui la théorie admise dépasse n’importe quelle preuve tangible qui pourrait la remettre en question - et donc qu’une telle preuve ne vaut pas la peine d’être examinée.
* Renforcez l’idée populaire erronée que certains domaines sont par nature non-scientifiques. En d’autres termes, confondez délibérément le processus scientifique avec l’objet de la science. (Quelqu’un peut, naturellement, objecter le fait que si la science est une approche universelle de recherche de la vérité, elle doit être neutre quant aux thèmes abordés; par conséquent, seul le *processus* d’investigation peut être scientifiquement jugé responsable ou non. Si cela se produit, écartez de telles objections en utilisant une méthode utilisée avec succès par des générations des politiciens : rassurez simplement chacun en déclarant : “je ne vois ici aucune contradiction !“)
* Arrangez-vous pour que votre message soit repris en écho par des personnes d’autorité. Vous pouvez étirer la vérité en proportion du prestige de votre porte-parole.
* Souvenez-vous de toujours réduire des témoignages inhabituels à des “prétentions”, qui sont “questionnées”, tandis que vos propres affirmations sont “faits”, lesquels sont “établis”.
* Evitez d’examiner des preuves tangibles. Ceci vous permet de déclarer impunément : «je n’ai vu absolument aucune preuve qui soutienne des prétentions aussi ridicules !» (Notez que cette technique a passé l’épreuve du temps, et remonte au moins à l’époque de Galilée. En refusant simplement de regarder dans son télescope, les autorités ecclésiastiques ont offert à l’église plus de trois siècles de déni pur et simple !)
* S’il devient inévitable d’examiner la preuve, déclarez qu’il n’y a “rien de nouveau à ce sujet !” Si vous êtes confronté à une preuve en béton, qui a dument passé tous les tests les plus rigoureux, écartez-la simplement sous le prétexte que c’est surement “trop beau pour être vrai“.
* Etendez le nécessaire composant sceptique de la science à l’ensemble de la science. Soulignez les impératifs de rigueur, d’étroitesse, d’intransigeance, et d’esprit critique en science, ce qui exclut l’intuition, l’inspiration, et l’imagination. Si quelqu’un objecte, accusez-le de considérer la science uniquement en termes flous, subjectifs ou métaphysiques.
* Insistez sur le fait que le progrès de la science consiste à expliquer l’inconnu dans les termes du connu. Autrement dit, la science suscite le réductionnisme. Vous pouvez appliquer l’approche reductioniste dans n’importe quelle situation en rejetant de plus en plus de preuves jusqu’à ce que ce qui reste puisse être finalement entièrement expliquable selon la connaissance établie.
* Déconsidérez le fait que la liberté d’investigation et le débat contradictoire sont des éléments absolument exigés en science.
* Rendez-vous disponible aux producteurs de médias qui cherchent “à équilibrer le plateau” quand ils exposent des vues peu orthodoxes. Cependant, n’acceptez de participer qu’aux émissions dont les contraintes horaires et les tendances consensuelles excluent des luxes tels que la discussion, les débats, et le contre-interrogatoire.
* A chaque occasion, renforcez la notion que ce qui est familier est nécessairement rationnel. L’inhabituel est donc irrationnel, et par conséquent irrecevable comme preuve.
* Affirmez catégoriquement que l’inhabituel peut être écarté, au mieux, comme une interprétation erronée mais honnête du conventionnel.
* Traitez vos adversaires de “croyants inconditionnels“. Écartez sommairement l’idée que le déboulonneur lui-même trahit la croyance non critique, quoique dans le statu quo.
* Prétendez que dans les investigations sur des phénomènes inhabituels, un simple vice de forme suffit à invalider l’ensemble. Dans des contextes conventionnels, cependant, vous pouvez sagement citer cette phrase : “au fond, les situations sont complexes et les êtres humains sont imparfaits“.
* Le “rasoir d’Occam”, ou “principe de parcimonie”, énonce que les principes fondamentaux les plus simples conviennent habituellement à résoudre une question mystèrieuse. Exigez donc que l’explication la plus courante soit par définition la plus simple ! Affirmez que le rasoir d’Occam n’est pas simplement un principe de base philosophique mais une loi immuable.
* Découragez n’importe quelle étude de l’histoire qui pourrait établir que le dogme actuel était hier une hérésie. De même, évitez de discuter les nombreux parallèles historiques, philosophiques et spirituels entre la science et la démocratie.
* Considérant que le public fait souvent peu la distinction entre l’évidence et la preuve, faites de votre mieux pour entretenit le flou. Si la preuve absolue manque, déclarez catégoriquement qu’”il n’y a aucune évidence !“.
* Si une présomption vous est présentée qui justifie de pousser plus loi la recherche sur un phénomène peu commun, arguez du fait que “la présomption ne prouve rien !“. Ignorez le fait que la preuve préliminaire n’est pas censée prouver quoi que ce soit.
* De toutes façons, impliquez que la preuve précède l’évidence. Ceci écartera la possibilité de lancer n’importe quel processus recherche signicatif - en particulier si aucun critère de preuve n’a été encore établi pour le phénomène en question.
* Insistez sur le fait que des critères de preuve ne peuvent pas être établis pour des phénomènes qui n’existent pas !
* Bien que la science ne soit pas censée tolérer des normes vagues ou relatives, insistez toujours sur le fait que des phénomènes inhabituels doivent être jugés par un ensemble particulier de règles scientifiques, bien que très imprécis. Faites ceci en rappellant que “les prétentions extraordinaires exigent des preuves extraordinaires” - mais prenez soin de ne jamais définir où l’”ordinaire” se termine pour laisser la place à l’”extraordinaire”. Ceci vous permettra de reculer aussi loin que nécessaire l’horizon de la preuve; c’est-à-dire que vous exigez comme preuve «extraordinaire» ce qui se trouve simplement hors de portée à n’importe quel moment.
* De la même manière, insistez sur les catégories de preuves qui sont impossibles à obtenir. Par exemple, déclarez que des phénomènes aériens non identifiés ne peuvent être considérés réels que si nous pouvons les introduire dans des laboratoires, les frapper avec des marteaux et analyser leurs propriétés physiques. Négligez les accomplissements des sciences déductives - l’astronomie, par exemple, qui parvient aisément à ses conclusions sans pour autant faire entrer les planètes réelles, les galaxies et des trous noirs dans ses laboratoires pour les frapper avec des marteaux.
* Pratiquez le Dénigrement-par-association. Reliez tous les phénomènes populairement considérés comme paranormaux et suggèrez que leurs partisans et chercheurs parlent d’une seule voix. De cette façon vous pouvez facilement traiter du témoignage en étirant le cadre de la discipline concernée, ou passer d’un cas à un autre pour soutenir vos vues ainsi qu’il sera utile. Par exemple, si la prétention considérée a une certaine similitude superficielle avec un cas frauduleux (ou du moins supposé comme tel), citer-le comme si c’était un exemple approprié. Affichez alors un sourire réjouit, rajustez la pose dans votre fauteuil et dites seulement : “la cause est entendue“.
* Utilisez le mot “imagination” comme un épithète qui s’applique seulement à voir ce qui n’existe *pas*, et non pas à nier ce qui *existe*.
* Si un nombre significatif de personnes conviennent qu’elles ont observé quelque chose qui viole la réalité consensuelle, attribuez simplement cela au phénomène d’”hallucination collective“. Évitez de considérer la possibilité que la réalité consensuelle pourrait elle-même n’être qu’une hallucination collective.
* Ridicule, ridicule, ridicule. C’est de très loin l’arme le plus froidement efficace simple dans la guerre contre la découverte et l’innovation. Par insinuation et quelque exemple approprié, impliquez que le ridicule constitue un dispositif essentiel de la méthode scientifique qui peut relever le niveau de l’objectivité et dépassionner la manière dont toute recherche est conduite.
* Si on vous presse de communiquer votre interprétation romanesque de la méthode scientifique, déclarez que “l’intégrité intellectuelle est une question subtile“.
* Laissez entendre que les investigateurs de l’inexpliqué sont des fanatiques. Suggérez qu’afin d’étudier l’existence de quelque chose, il est nécessaire d’y croire absolument au préalable. Déclarez alors qu’on attend de tous les “vrais croyants” qu’ils connaissent par avance toutes les réponses détaillées aux plus embarassantes questions. Vous devez réussir à convaincre les gens de votre propre sincérité en les assurant que vous-même “aimeriez croire en ces phénomènes fantastiques“. Contournez soigneusement le fait que la science ne traite pas de la croyance ou du dénigrement, mais consiste à découvrir.
* Utilisez «la fumée et les miroirs», c’est-à-dire, brouillez les cartes. N’oubliez jamais qu’un mélange approprié de fait, d’opinion, d’insinuation, d’information hors-contexte et de purs mensonges suffira à duper la majeure partie des personnes la plupart du temps. En principe une part de vrai mélée à dix parts d’aneries fera habituellement l’affaire. (Quelques vétérans parmi les désinformateurs utilisent des dilutions homéopathiques de vérité avec un succès remarquable !) Cultivez l’art du va-et-vient entre faits et fiction, de manière si indécelable que la base la plus fragile de vérité paraîtra toujours soutenir fermement tout votre édifice d’opinions.
* Utilisez la “PTC” : la Pseudo-réfutation Techniquement Correcte. Exemple : si quelqu’un fait remarquer que toutes les grandes vérités sont apparues comme blasphèmatoires à l’origine, répondez aussitôt que tous les blasphèmes ne sont pas devenus de grandes vérités. Puisque votre réponse est techniquement correcte, personne ne s’apercevra que vous n’avez pas vraiment réfuté la remarque originale.
* Banalisez l’affaire en banalisant tout le domaine auquel elle se rapporte. Déclarez qu’une étude sérieuse des phénomènes orthodoxes demande beaucoup de temps et d’engagement personnel, alors que les phénomènes inhabituels sont si peu consistants qu’il suffit de parcourir la presse à sensations pour s’en faire une idée. Si la pression se fait trop forte, répondez simplement “mais il n’y a rien du tout à étudier !” Caricaturez n’importe quel enquêteur sérieux du paranormal en le traitant de “benêt” ou “monstre” ou “prétentieux” - selon ce que préfèrent les médias pour signifier que c’est “faux”.
* Rappellez-vous que la plupart des personnes n’ont pas le temps ou l’expertise suffisante pour mener une investigation approfondie, et tendent à accepter ou rejeter la totalité d’une situation peu familière. Vous pouvez ainsi discréditer toute l’histoire en discrétidant seulement une partie de l’histoire. Voici comment procéder : a) choisissez un élément hors contexte du cas à examiner; b) trouvez une explication prosaïque qui pourrait hypothétiquement l’expliquer; c) déclarez donc qu’une partie de la solution a été découverte; d) convoquez une conférence de presse et annoncez au monde que l’ensemble de l’affaire a été résolu !
* Engagez les services d’un magicien professionnel de scène, capable d’imiter le phénomène en question; par exemple, la télépathie, la psychokinèse ou la lévitation. Ceci convaincra le public que les témoins de tels phénomènes ont été dupés par des magiciens de scène, qui truquent le phénomène en usant des mêmes procédés. Ou encore que les témoins eux-mêmes sont en réalité des manipulateurs.
* Citez un phénomène prosaïque qui, pour les non-initiés, ressemble au phénomène prétendu. Suggérez alors que ce cas bien identifié interdit en quelle que sorte que l’autre phénomène soit possible. Par exemple, puisque les gens voient souvent des “visages” dans des formes de rochers et dans les nuages, impliquez que le visage énigmatique sur Mars doit nécessairement relever de la même illusion et n’a donc rien d’artificiel.
* Quand un phénomène inexpliqué démontre l’évidence d’une manifestation intelligente (comme dans le cas des mystérieux cercles dans les céréales), concentrez-vous exclusivement sur le mécanisme qui pourrait avoir été utilisé par cette intelligence plutôt que sur l’intelligence qui pourrait avoir engendré le mécanisme. Plus que vous consacrerez d’attention au mécanisme, mieux vous pourrez distraire votre auditoire de considérer la possibilité d’une intelligence non-ordinaire.
* Accusez les investigateurs des phénomènes peu communs de croire en des «forces invisibles et réalités extra-sensorielles». S’ils objectent que les sciences physiques ont *toujours* eu à s’occuper des forces invisibles et des réalités extra-sensorielles (la gravité? l’électromagnétisme?), répondez avec un hochement de tête condescendant que c’est “une interprétation naïve des faits“.
* Insistez sur le fait que la science occidentale est complètement objective, et se base sur des assertions incontestables, sans le moindre élément de croyance sous-jacente, ni visée idéologique. Si un phénomène peu familier ou inexplicable s’avère finalement vrai et/ou utile dans une société non-occidentale, ou traditionnelle, vous pouvez l’écarter sans même y réfléchir comme étant une «approche ignorante», une «superstition médiévale», ou relevant des “contes et légendes”.
* Associez à tout phénomène inexpliqué les qualificatifs d’”occulte”, “marginal”, “paranormal”, “métaphysique”, “mystique”, “surnaturel”, ou “nouvel-âge”. Du coup, la plupart des scientifiques traditionnels écarteront immédiatement le cas pour des raisons purement émotionnelles. Avec un peu de chance, ceci peut servir à retarder n’importe quelle recherche reliée à de tels phénomènes pour des décennies ou même des siècles !
etc