Doc "musiques du monde" sur fr5 à 15h40
Publié : ven. 08 sept. 2006, 12:44
Musiques du monde
de 15h40 à 16h35 sur France 5
2004. Stéréo.
Réalisation : Luis Vidal Guinea.
D'une ethnie à l'autre, la musique favorise la vie spirituelle, rassemble les hommes autour de valeurs communes et accompagne les tâches quotidiennes. A travers cette plongée au coeur du vaste orchestre du monde, ce film explore le lien originel qui nous attache au son.
Au commencement était la vibration. Un son puissant qui a accompagné la création de la Terre et qui résonne encore en nous, même si nous n'en avons pas toujours conscience. C'est pourquoi aujourd'hui la musique est présente partout sur la planète.
Mêlant des images tournées aux quatre coins du monde, ce documentaire montre la dimension universelle de cet art, en particulier son lien au sacré. Qu'il s'agisse des macumbas ou des derviches tourneurs, de nombreux peuples utilisent la pulsation du son pour entrer dans un état second, voire une transe, qui leur permet d'accéder au spirituel.
Les moines bouddhistes s'efforcent aussi d'atteindre un stade de conscience supérieur en récitant des mantras. Leur sens importe peu ; c'est le son qu'ils produisent qui agit sur l'esprit.
Mais la musique sert également à accompagner la vie quotidienne. Illustration avec ces pêcheurs des côtes mauritaniennes qui doivent tirer de l'eau de lourds filets et qui s'aident avec des chants très rythmés. Plus l'effort s'intensifie, plus la cadence s'accélère.
Puissant facteur de cohésion, le chant sert en outre à transmettre de génération en génération l'histoire et les valeurs d'un peuple. Dans les stades, il galvanise la foule, qui exprime ainsi son soutien aux joueurs.
Musiques du monde Accompagnée de mouvements, la musique permet de caractériser l'identité sexuelle. Des images de la marinera, une danse péruvienne exécutée par des adultes et des enfants, montrent que dès le plus jeune âge les rôles sont clairement distribués : la femme montre son corps et l'homme tourne autour.
Mais il suffit d'un maquillage et d'un changement d'attitude pour modifier ces apparences. Chez les Bororo, les hommes se travestissent en femmes en se peignant le visage. Puis, ils chantent et de pavanent. Ils s'efforcent ainsi d'incarner le pouvoir de leur principale divinité, qui se trouve être une femme, afin de séduire celles de leur tribu. Une séquence qui montre, de manière troublante, l'immense influence de la musique sur notre perception du monde.
de 15h40 à 16h35 sur France 5
2004. Stéréo.
Réalisation : Luis Vidal Guinea.
D'une ethnie à l'autre, la musique favorise la vie spirituelle, rassemble les hommes autour de valeurs communes et accompagne les tâches quotidiennes. A travers cette plongée au coeur du vaste orchestre du monde, ce film explore le lien originel qui nous attache au son.
Au commencement était la vibration. Un son puissant qui a accompagné la création de la Terre et qui résonne encore en nous, même si nous n'en avons pas toujours conscience. C'est pourquoi aujourd'hui la musique est présente partout sur la planète.
Mêlant des images tournées aux quatre coins du monde, ce documentaire montre la dimension universelle de cet art, en particulier son lien au sacré. Qu'il s'agisse des macumbas ou des derviches tourneurs, de nombreux peuples utilisent la pulsation du son pour entrer dans un état second, voire une transe, qui leur permet d'accéder au spirituel.
Les moines bouddhistes s'efforcent aussi d'atteindre un stade de conscience supérieur en récitant des mantras. Leur sens importe peu ; c'est le son qu'ils produisent qui agit sur l'esprit.
Mais la musique sert également à accompagner la vie quotidienne. Illustration avec ces pêcheurs des côtes mauritaniennes qui doivent tirer de l'eau de lourds filets et qui s'aident avec des chants très rythmés. Plus l'effort s'intensifie, plus la cadence s'accélère.
Puissant facteur de cohésion, le chant sert en outre à transmettre de génération en génération l'histoire et les valeurs d'un peuple. Dans les stades, il galvanise la foule, qui exprime ainsi son soutien aux joueurs.
Musiques du monde Accompagnée de mouvements, la musique permet de caractériser l'identité sexuelle. Des images de la marinera, une danse péruvienne exécutée par des adultes et des enfants, montrent que dès le plus jeune âge les rôles sont clairement distribués : la femme montre son corps et l'homme tourne autour.
Mais il suffit d'un maquillage et d'un changement d'attitude pour modifier ces apparences. Chez les Bororo, les hommes se travestissent en femmes en se peignant le visage. Puis, ils chantent et de pavanent. Ils s'efforcent ainsi d'incarner le pouvoir de leur principale divinité, qui se trouve être une femme, afin de séduire celles de leur tribu. Une séquence qui montre, de manière troublante, l'immense influence de la musique sur notre perception du monde.