Quand Larry balaye les côtes d'Australie
Publié : mar. 21 mars 2006, 9:51
Le cyclone tropical Larry a frappé, lundi matin, le nord-est de l'Australie, non loin de la Grande Barrière de corail, très certainement endommagée. On ne compte, pour l'instant, que quelques blessés légers
L'état d'urgence a été instauré dans le nord-est de l'Australie, qui vient d'être balayé par son plus violent cyclone depuis 30 ans. Selon les premières informations, et malgré des vents allant jusqu'à 290 kilomètres heures, il n'y a que quelques blessés légers. Les autorités de la région ont mis en garde la population sur les risques d'inondations et ont recommandé de se méfier des serpents et des crocodiles, rendus agressifs par le cyclone qui les a désorientés. Larry était classé en catégorie 5 lorsqu'il a frappé le sud de Cairns, à l'extrême nord de l'Etat du Queensland, lundi à 8h. La dépression a ensuite perdu en intensité au fur et à mesure qu'elle pénétrait dans les terres, pour être rétrogradée en catégorie 3 en milieu d'après-midi.
Innisfail
A Innisfail, une ville de 8 500 habitants dans le nord du Queensland sur la trajectoire directe du cyclone, la moitié des édifices a été endommagée."On a fait un tour en voiture ce matin et je dirais qu'un bâtiment sur deux est abîmé - certains sont complètement détruits, d'autres partiellement", a déclaré un responsable des Services d'urgence du Queensland. "C'était terrifiant, on était tous en train de crier. C'était comme si une bombe explosait", a raconté à la radio ABC la propriétaire d'un hôtel près d'Innisfail. Un autre résident dit s'être abrité dans une église avec de l'eau jusqu'aux chevilles. Les récoltes de canne à sucre, de bananes et de papayes de cette cité agricole ont également été détruites. Selon les autorités, cela représente plusieurs centaines de millions de dollars de pertes.
La barrière de corail
Un peu plus au sud, à Mission Beach, les déferlantes ont charrié du sable et des débris jusqu'au seuil de certaines habitations, tandis que le front de mer de cette région touristique est très endommagé. D'après le directeur scientifique du parc maritime de la Grande Barrière de corail, le cyclone a sans doute causé "la mort de presque tous les coraux qui étaient sur sa route", expliquant que "tous les durs, ainsi que les mous ou les éponges, vivent accrochés aux fonds marins, tout comme un arbre est enraciné dans la terre. Ils essuient donc le choc de plein fouet".
Environ 50 000 habitations ou entreprises sont privées d'électricité. Le Premier ministre, John Howard, s'est félicité de l'évacuation des villes côtières de plusieurs milliers de personnes avant l'arrivée du cyclone, ce qui n'avait pas été fait lors du passage du cyclone Katrina aux Etats-Unis l'an dernier.
Article de Nadège Belange paru dans l'Express
L'état d'urgence a été instauré dans le nord-est de l'Australie, qui vient d'être balayé par son plus violent cyclone depuis 30 ans. Selon les premières informations, et malgré des vents allant jusqu'à 290 kilomètres heures, il n'y a que quelques blessés légers. Les autorités de la région ont mis en garde la population sur les risques d'inondations et ont recommandé de se méfier des serpents et des crocodiles, rendus agressifs par le cyclone qui les a désorientés. Larry était classé en catégorie 5 lorsqu'il a frappé le sud de Cairns, à l'extrême nord de l'Etat du Queensland, lundi à 8h. La dépression a ensuite perdu en intensité au fur et à mesure qu'elle pénétrait dans les terres, pour être rétrogradée en catégorie 3 en milieu d'après-midi.
Innisfail
A Innisfail, une ville de 8 500 habitants dans le nord du Queensland sur la trajectoire directe du cyclone, la moitié des édifices a été endommagée."On a fait un tour en voiture ce matin et je dirais qu'un bâtiment sur deux est abîmé - certains sont complètement détruits, d'autres partiellement", a déclaré un responsable des Services d'urgence du Queensland. "C'était terrifiant, on était tous en train de crier. C'était comme si une bombe explosait", a raconté à la radio ABC la propriétaire d'un hôtel près d'Innisfail. Un autre résident dit s'être abrité dans une église avec de l'eau jusqu'aux chevilles. Les récoltes de canne à sucre, de bananes et de papayes de cette cité agricole ont également été détruites. Selon les autorités, cela représente plusieurs centaines de millions de dollars de pertes.
La barrière de corail
Un peu plus au sud, à Mission Beach, les déferlantes ont charrié du sable et des débris jusqu'au seuil de certaines habitations, tandis que le front de mer de cette région touristique est très endommagé. D'après le directeur scientifique du parc maritime de la Grande Barrière de corail, le cyclone a sans doute causé "la mort de presque tous les coraux qui étaient sur sa route", expliquant que "tous les durs, ainsi que les mous ou les éponges, vivent accrochés aux fonds marins, tout comme un arbre est enraciné dans la terre. Ils essuient donc le choc de plein fouet".
Environ 50 000 habitations ou entreprises sont privées d'électricité. Le Premier ministre, John Howard, s'est félicité de l'évacuation des villes côtières de plusieurs milliers de personnes avant l'arrivée du cyclone, ce qui n'avait pas été fait lors du passage du cyclone Katrina aux Etats-Unis l'an dernier.
Article de Nadège Belange paru dans l'Express