Tserendavaa, l’âme du chant diphonique Mongol.
Publié : lun. 02 nov. 2009, 12:14
La musique traditionnelle de Mongolie, d’une richesse vocale incroyable, est transmise chez les nomades de génération en génération par la voie orale. C’est ce que Tserendavaa a réalisé avec son fils Tsogtgerel âgé de 18 ans. Dans leur famille, on est musicien depuis plusieurs générations.
Il est né en 1955 à Chandman dans la province de Xovd, en Mongolie. Il réside dans la province de Chandman depuis toujours et vit comme éleveur nomade et chanteur professionnel de xöömij.
Son apprentissage du chant diphonique s’est fait dans le cadre pastoral par l’imitation de son entourage. Ses professeurs ont été Olmiibat, Maxanchuluun, Margat, Sundui et Tsedee. Depuis les années 1980, il joue dans le monde entier : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Portugal, USA, Russie, Japon, Chine...
Tserendavaa, avec plusieurs chanteurs de sa région, a été l’un des principaux acteurs du développement que le chant diphonique a connu en Mongolie.
Il pratique sept types de xöömij qu’il a transmis progressivement à Tsogtgerel
Tserendavaa s’accompagne du luth tovshuur et de la vièle ekel. Il interprète avec ces instruments les chants de louanges magtaal et les légendes de sa région.
Comme beaucoup de bergers il connaît aussi les chants longs urtiin duu, qui sont chantés le plus souvent dans des cérémonies traditionnelles.
Dans un souci de développer l’art du xöömij, Tserendavaa chante avec son style xosmoljin les mélodies des chants longs. Ce style combine le chant du texte et celui des harmoniques simultanément. Lui et son fils font partie des rares chanteurs diphoniques à y parvenir.
Voici une petite vidéo pour illustrer mon propos.
http://www.youtube.com/watch?v=nQn3elVpxD0
Il est né en 1955 à Chandman dans la province de Xovd, en Mongolie. Il réside dans la province de Chandman depuis toujours et vit comme éleveur nomade et chanteur professionnel de xöömij.
Son apprentissage du chant diphonique s’est fait dans le cadre pastoral par l’imitation de son entourage. Ses professeurs ont été Olmiibat, Maxanchuluun, Margat, Sundui et Tsedee. Depuis les années 1980, il joue dans le monde entier : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Portugal, USA, Russie, Japon, Chine...
Tserendavaa, avec plusieurs chanteurs de sa région, a été l’un des principaux acteurs du développement que le chant diphonique a connu en Mongolie.
Il pratique sept types de xöömij qu’il a transmis progressivement à Tsogtgerel
Tserendavaa s’accompagne du luth tovshuur et de la vièle ekel. Il interprète avec ces instruments les chants de louanges magtaal et les légendes de sa région.
Comme beaucoup de bergers il connaît aussi les chants longs urtiin duu, qui sont chantés le plus souvent dans des cérémonies traditionnelles.
Dans un souci de développer l’art du xöömij, Tserendavaa chante avec son style xosmoljin les mélodies des chants longs. Ce style combine le chant du texte et celui des harmoniques simultanément. Lui et son fils font partie des rares chanteurs diphoniques à y parvenir.
Voici une petite vidéo pour illustrer mon propos.
http://www.youtube.com/watch?v=nQn3elVpxD0